Critique de jeu : Spring Fever

Idéalement sorti pour le printemps 2011, Spring Fever, créé par Friedemann Friese et édité par la sympathique maison d’édition québécoise Filosofia, est un tout petit jeu de cartes pour 3 à 6 joueurs d’une durée de 20′.

On a 4 cartes en main, et l’on doit / peut jouer sa carte la plus faible, sachant que les escargots comptent en négatif, ils mangent les fleurs, les salops, et les fleurs qui comptent en positif.

Le joueur suivant peut soit penser que la carte jouée est effectivement la plus basse, soit qu’il s’agit d’un bluff.

Si le bluff est avéré, le joueur pris en flagrant délit prend tous les escargots et donne une de ses fleurs. S’il s’agissait de la vérité, le joueur qui s’est trompé dans son annonce prend alors les escargots et remet une de ses fleurs.

La fin du jeu intervient quand on ne peut plus compléter sa main à 4 cartes. On compte alors ses points, négatifs & positifs.

Bref, vous l’aurez compris, il s’agit  d’un jeu de pur bluff, à la « Poker de Cafards » et « Toc Toc Toc », avec un aspect tactique intéressant puisque la carte jouée reste en principe devant soi.

Tout petit jeu de cartes sans grande prétention, petit prix, mini-boîte, 60 cartes.

Plus rapide que le Poker de Cafards, plus simple d’accès que Toc Toc Toc avec toutes ses cartes spéciales et sa gestion chaotique, Spring Fever sera un parfait petit jeu d’apéro ou entre deux gros jeux plus lourds.

Décidément, l’homme à la chevelure verte continue à nous surprendre récemment, entre jeux légers et tactiques tel Famiglia et Spring Fever, ou plus lourds de pure gestion avec Black Friday et Fürstenfeld. Comme Antoine Bauza, il est là où on ne l’attend pas, la preuve d’une grande qualité d’auteur de jeux.

Une idée pour y jouer à 2? Spring Fever s’avérerait être un petit jeu parfait au restaurant entre amoureux en attendant son tofu thaï. Variante à développer…